Une enquête réalisée par le magazine outilssolaires.com a révélé que le cout total hors taxe et installation comprise d’un chauffe-eau solaire est de 4 870 EUR HT pour les capteurs installés sur un support existant et de 5 570 EUR HT pour les capteurs intégrés à la toiture sur les logements neufs. À noter que cette étude a été effectuée auprès de 28 professionnels qui travaillent dans plus d’une quinzaine de régions françaises et qui ont installé un total de 450 chauffe-eau solaires individuels.
La pose de l’équipement revient à 1320 EUR HT pour le premier cas et à 1 651 EUR HT pour le deuxième. Il convient toutefois de préciser que derrière ces chiffres se cache une certaine disparité puisque si une installation dans une région peu ensoleillée requiert entre 5 à 6m2 de capteur avec un ballon à double échangeur, une installation dans le sud de la France ne demandera que 4m2 de capteurs et un ballon simple.
En bref, le prix total (installation comprise) hors taxe dépend en premier de la région et variera de 4 000 EUR HT à 7000 EUR HT.
Les aides proposées
Selon ADEME, le prix total hors taxe d’installation d’un chauffe-eau solaire avec la pose des équipements varie entre 3800 EUR HT et 5300 EUR HT, avec une moyenne à 4300 EUR HT pour le cas d’une famille de 3 à 4 personnes. Ce genre de cas requiert notamment 3 à 5 m2 de capteurs pour un ballon de 200 à 300 litres.
Et si l’installation est réalisée par un professionnel, le contribuable peut alors bénéficier de la TVA à taux réduit (5.5 %) sur les équipements et la pose des matériaux. Dans le cadre du plan soleil, l’ADEME attribuait fin 2004 une prime CESI d’un montant compris entre 700 et 900 EUR selon la région aux contribuables qui faisaient l’acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel éligible et qui a été posé par un installateur membre de la charte QUALISOL. Cette aide était à l’époque complétée par une subvention d’environ 800 EUR du Conseil Régional ou de certains Conseils généraux ou de communes.
Au total, les aides atteignaient la somme de 1 500 EUR HT. Ces aides ont ensuite été remplacées par le crédit d’impôt pour le développement durable concernant les dépenses d’équipements de la résidence principale, selon l’Article 65 de la loi de finance 2005. Ce crédit d’impôt est égal à 40 % du cout des équipements (n’incluant pas le prix de la pose) et s’applique à tous les investissements effectués dans les résidences principales relatives aux énergies renouvelables.
Ce nouveau système présente de nombreux avantages, notamment du côté des démarches administratives. L’inconvénient se situe toutefois dans le fait que le particulier devra attendre le paiement de son impôt pour être remboursé alors qu’il doit débourser l’intégralité de la somme. Les aides régionales peuvent être maintenues, mais dans ce cas, l’installation d’un chauffe-eau solaire (incluant les aides financières et le crédit d’impôt) depuis 2005 revient de 2800 EUR TTC (TVA à 5.5 %) à 3300 EUR TTC (TVA à 19.60 %).